Engagés, insurgés et surtout solidaires : en 1968 des cinéastes tournent au cœur des luttes, de l'intérieur même des événements. Mai 68 est non seulement leur sujet mais plus encore leur
projet, celui d'un cinéma collectif, partie
prenante de l'Histoire. Rarement montrés, voire occultés, ces films sont
inestimables. Archives cinématographiques du mouvement, ils disent ses aspects
ouvriers, paysans, immigrés même. Œuvres d'opérateurs inspirés, ces films
signent l'apogée du cinéma direct, un printemps
de cinéma dont l'onde de choc durera 10 ans.
Sept chapitres : "1967/1968 : le vent se lève", "Premières grèves dans
l'industrie", "Mai 68 à Paris : l'explosion",
"Les grèves d'occupation (du côté des ouvriers)", "Du côté des paysans", "Juin
68 ou le retour à l'ordre" et "Les murmures du
monde".