"La mort se mérite" brosse le portrait de Serge
Livrozet, figure de la contre-culture française des années 1970, ancien
plombier, ancien perceur de coffres-forts, fondateur avec Michel Foucault du
Comité d'Action des Prisonniers, écrivain autodidacte et militant libertaire.
Devant la caméra intimiste de Nicolas Drolc, cet "anarchiste qui n'aime pas les
bombes" se laisse dresser le portrait en
n'étant tendre ni avec lui-même, ni avec la vie et les plaisirs qu'il y
recherche pour "rendre ce séjour merdique le moins désagréable
possible".